Synopsis

Elise, 26 ans, est une grande danseuse classique. Elle se blesse pendant un spectacle et apprend qu’elle ne pourra plus danser. Dès lors sa vie va être bouleversée, Elise va devoir apprendre à se réparer… Entre Paris et la Bretagne, au gré des rencontres et des expériences, des déceptions et des espoirs, Elise va se rapprocher d’une compagnie de danse contemporaine. Cette nouvelle façon de danser va lui permettre de retrouver un nouvel élan et aussi une nouvelle façon de vivre.

Mon avis

Quand on est danseuse classique, on est forcément passionnée par son métier. Et cette passion se ressent tellement dans ce film ! On vibre, on souffre avec Elise, on se questionne, sur la vie, la danse, la culture en général, cette place qu’occupe l’art dans notre vie.

On est ici dans du pur Klapisch, émouvant, intéressant, subtil, délicat.

Comme toujours chez le réalisateur de L’auberge espagnole, de Ce qui nous lie, de Chacun cherche son chat et du Péril jeune, les personnages, tous forts et émouvants, nous emportent dès le premier regard, dès la première parole, qu’ils soient au devant de la scène ou en arrière-plan, notamment la touchante Marion Barbeau, tellement juste, le doux Mehdi, joué par le danseur Mehdi Baki, la très sensible Josiane jouée par Muriel Robin, ou encore le kiné maladroit Yann (François Civil), et puis tous les autres, en fait !

Encore un Klapisch où l’on s’attache tellement aux personnages et à leurs histoires, qu’on n’a pas envie que l’histoire s’arrête, pas envie de les quitter, on voudrait continuer un bout de chemin avec eux, voir ce qu’ils deviennent avant que les lumières de la salle ne se rallument…

Attention, ce film peut vous donner des envies de faire de la danse contemporaine ! Ou au moins d’aller voir sur scène un ballet contemporain, par exemple la troupe de Hofesh Shechter que l’on voit à l’œuvre dans le film.